L’olfaction, c’est le cerveau qui entre en contact direct avec les choses, littéralement

« L’olfaction est en quelque sorte le cerveau qui entre en contact direct avec les choses. », disait Albert Soesman.

Dans la même veine que Rudolf Steiner, ce médecin des Pays-Bas a dédié sa carrière au développement et à l’approfondissement des connaissances de la population sur nos différents sens.

Et comme l’odorat est le seul de nos sens non filtré par notre tronc cérébral, c’est vraiment le cerveau qui entre littéralement ET directement en contact avec le monde extérieur.

Pour ne pas sentir, il faudrait arrêter de respirer (ce qui n’est pas une bonne idée), complètement à l’opposé du fonctionnement du sens tactile par exemple : on peut décider de toucher ou pas à quelque chose.

Albert Soesman disait : « Chacun d’entre nous est en relation permanente avec le monde qui l’entoure. ».

Et c’est vrai.

On ne peut pas faire abstraction des stimuli sensoriels que nous recevons constamment de notre environnement, surtout en ce qui a trait au sens olfactif qui n’est pas filtré. Et notre manière de percevoir les choses est complètement différente d’une personne à l’autre, et donc notre manière d’y répondre sera tout autant différente.

C’est la qualité de notre intégration sensorielle qui viendra jouer sur nos réactions et nos comportements.

Notamment ici, une mauvaise intégration du sens olfactif aura un impact sur la relation face à la nourriture, sur l’aisance à demeurer dans certains endroits publics (pas toujours évident pour certaines personnes de demeurer dans la section parfum des centres commerciaux, le dentiste ou le restaurant Subway, les odeurs étant très fortes) et avec certaines personnes, sur la capacité attentionnelle et les apprentissages, tel décrit dans mes capsules vidéos précédentes, sur la mémoire émotionnelle des choses, sur la gestion du stress…

Et il y a quelque chose de très instinctif relié au sens olfactif, comme les animaux, qui nous guide à bien moindre échelle certes, mais tout de même, face à notre survie. « Ah je le sens pas…». « Ah non, je ne vais pas là, ça sent mauvais…».

Bref, tant d’impacts. Alors, n’oublions pas : chacun de nos sens a son rôle, sa pertinence et son impact sur notre développement et notre bien-être.

Prenons en soin et respirons par le nez !

Pour plus d’informations sur le sens olfactif, des stratégies concrètes et simples à appliquer au quotidien avec votre enfant ou avec un ou des enfants de votre groupe, je vous invite à tout apprendre sur l’intégration sensorielle par le cours Les Sens en folie situé dans l’Espace Parents (https://patricia-ergotherapeute.com/…/parents-les-sens…/) ou l’Espace Intervenants (https://patricia-ergotherapeute.com/…/intervenants-les…/).

Patricia Archambault, M. Erg.