Et c’est vrai. Parfois on aime, mais bien malgré nous, « on n’aime pas » de manière optimale pour notre enfant.

Pour son développement. Pour évolution. Pour son épanouissement.

Parce que des fois, on crie, on perd patience, on repousse, on rejette, on punit sévèrement, on culpabilise notre enfant, même si on l’aime.

Mais si on lui apprend à s’aimer, qu’est-ce que ça change ?

Bien, on le valide, même si ce qu’il fait n’est pas optimal selon nos attentes, selon nos standards… pour qu’il apprenne.

Et en se sentant aimé malgré ses erreurs, il se sentira adéquat malgré tout. Accepté dans ses erreurs plutôt que rejeté, abandonné, humilié, trahi.

Dès lors, il se sentira en sécurité avec vous. Car il verra que vous êtes là pour l’accompagner. Le guider. Le coacher. Et non l’invalider, le chicaner et le punir.

Et là, la nourriture psycho-affective offerte à votre enfant sera de l’amour et non de la peur… qui amène l’enfant à s’intérioriser, à fuir, à figer ou à combattre. Non, une relation d’amour sera présente, car vous l’aidez à s’améliorer, à comprendre les choses, à faire mieux.

Et là, il apprendra naturellement à s’aimer.

S’aimer malgré ses erreurs. S’aimer malgré ses peurs. S’aimer malgré ses émotions fortes tant positives que négatives. S’aimer dans ses choix, les bons comme les mauvais.

C’est la base du Nurtured Heart Approach d’Howard Glasser.

Et quelle posture adopter pour apprendre à nos enfants à s’aimer ?