Laisse-moi essayer et me tromper, s’il-te-plaît

Parce que c’est ça, la vie.

Je trébuche. Puis, je me relève.

Je bafouille. Puis, je parle avec aisance.

J’oscille à vélo. Puis, je fais une longue balade en pédalant le plus vite possible.

Comme les enfants qui disent « pestacle » avant de dire « spectacle ».

Et si l’on empêche nos enfants de faire des erreurs, même si on sait pertinemment qu’ils vont se planter, c’est nuire à leur compréhension de la situation pour mieux se corriger.

Dans cette optique, ils n’apprennent pas. Pas parce qu’ils sont paresseux… car ils n’ont PAS à apprendre.. !

Car si l’on fait tout à la place de nos enfants, ça leur renvoie trois informations :

1-Mon enfant, tu n’es pas capable d’y arriver seul.
2-Mon enfant, tu n’as pas besoin de te mettre en action, il y aura toujours quelqu’un qui le fera à ta place.
3-Mon enfant, tu n’as pas le droit à l’erreur.

Et comment bâtir sa confiance en soi de cette manière ?

Bonne question. Plutôt difficile.

Arrivés adultes, ils dépendront de l’opinion et de la validation d’autrui pour toute action, rechercheront de la rassurance ou ne se positionneront tout simplement pas en posture d’action, faisant face à la vie de manière plutôt passive.

Alors mes chers parents, tout comme je le fais avec mes belles mamans de mon programme ArteMiss :

  • ACCEPTONS que nos enfants se trompent, fassent des erreurs, se plantent et oui, pleurent.

Car c’est par les chutes, les essais, qu’ils pourront développer les capacités nécessaires pour se relever, oser, se dépasser et rayonner.

D’où le dicton « Qui risque rien, n’a rien. »

  • ACCOMPAGNONS nos enfants à développer leur sens critique, leur pensée et leur analyse de la situation pour qu’ils prennent des décisions éclairées.

Et si malgré tout ce n’est pas le cas, les guider à mieux comprendre la situation vécue pour en ressortir grandi pour de meilleures décisions futures.

Ne pas faire à la place. Montrez-lui comment et pourquoi.

Belle journée mes chers !

Patricia Archambault, M. Erg.