On corrige l’environnement. Pas la fleur.

L’enfant n’est pas à fixer.

C’est à l’adulte à mieux observer. À mieux comprendre. À mieux lire. À mieux parler le même langage que son enfant… pour mieux intervenir.

  • Qu’est-ce que votre enfant veut vous dire réellement quand il répète « Maman, maman, maman !! » ?
  • Qu’est-ce qu’il tente de vous communiquer lorsqu’il fait une crise devant vos amis, votre famille ou en lieux publics ?

Est-ce nécessairement contre vous ?

Pour vous faire suer, vous faire perdre votre temps, vous faire honte ou vous manipuler ?

Non. L’enfant n’est pas neurologiquement câblé pour ça.

Il a un besoin non écouté et non répondu. Tout simplement.

Que ce soit un inconfort sensoriel, un besoin de rassurance, un besoin de manger, de boire ou de se reposer, et celui qui est le plus souvent mis de côté, un besoin de connecter réellement avec vous.

Il a besoin de se sentir vu et entendu. Parce qu’en bien même que nous soyons à la maison, si nous sommes sur notre téléphone ou en train de répondre à des courriels, nous ne sommes pas LÀ.

Nous sommes là physiquement certes, mais non disponibles.

Dans mon programme d’accompagnement ArteMiss, j’amène les mamans à aiguiser leur œil sur le fonctionnement neurodéveloppemental de leurs enfants et de leur propre fonctionnement.

Pourquoi ? Parce que c’est à nous, les adultes, à corriger l’environnement et quand je parle d’environnement, ça part de nous.

Nous sommes leur environnement social le plus près et certainement, le plus significatif à leurs yeux.

Ce n’est pas l’enfant à fixer. Je l’entends trop cette phrase-là.

La fleur fleurira d’elle-même et de la plus belle manière qui soit si vous mettez en place un environnement propice à son développement.

Et ça, ça commence par l’établissement du sentiment de sécurité et d’attachement face à soi et pour l’autre. Les sujets des Modules 2 et 4 du programme ArteMiss.

Voilà !

Écrivez-moi sur le formulaire dans l’onglet Contact ou à formation@patricia-ergotherapeute.com pour toute question 🙂

PS. Deux auteurs à l’issu de cette citation, Paulo Amaro et Alexander den Heijer. L’un en français, l’autre en anglais. Question de rendre à César ce qui appartient à César !

Patricia Archambault, M. Erg.