« Sortir de l’ombre pour atteindre la lumière »

Je n’ai jamais posté ce que j’écris en écriture spontanée dans mon journal personnel.

Question d’intimité, de pudeur aussi. Mais celle-ci, j’avais le goût de vous la partager.

Elle fait du pouce avec ce que je travaille avec mes belles mamans et papas de mon programme ArteMiss quand on parle de l’amour pour l’autre qui part d’abord et avant tout, de l’amour de soi. Puisse-t-elle raisonner.

« Sortir de l’ombre pour atteindre la lumière »

Il fait nuit. C’est sombre dehors. C’est sombre en dedans. Même si on voudrait que ce soit clair. Même si on aspire à la clarté. Il y a une forme de douceur face à cette pénombre, aussi bien qu’une lourdeur. Une lourdeur inutile. Une lourdeur qui n’a pas lieu d’être. Tout est perception de toute façon. Le malheur des uns fait le bonheur des autres et l’inverse est aussi vrai.

Moi, je choisis la clarté. La clarté de l’âme. Celle qui nous ouvre toutes les portes. Les portes à soi, à l’autre. Au plus grand comme au plus petit.

Des fois, je me questionne face à cette clarté.

Ne sommes-nous pas responsables de sa présence en nous et à l’extérieur de nous ? Et pourquoi des gens préféraient son contraire ? Pourquoi préférer demeurer dans la pénombre alors que la clarté est à leur portée de mains ? N’est-elle pas la clé de l’évolution de soi, vouloir sortir de la pénombre pour atteindre la clarté ? Sortir de l’ombre pour atteindre la lumière ?

L’ombre, on s’y cache, on s’y protège, on s’y soumet. On ne risque rien à rester dans l’ombre, on s’y cache comme des enfants joueraient à cache-cache espérant, mais n’espérant pas trop, que quelqu’un les trouve. Que quelqu’un les dévoile. Les ramène dans la lumière.

Ô lumière, puisses-tu descendre et illuminer le cœur des gens qui se cachent et se complaisent dans leur ombre, bien malgré eux. De quoi ont-ils peur ? D’eux-mêmes. C’est terrible, avoir peur de soi. Pourquoi avoir peur de soi ? Pour se protéger, j’imagine.

Mais si on faisait ne serait-ce l’exercice de descendre son bouclier et sortir de sa caverne, on verrait bien toute la lumière qui nous entoure, mais, qui au fond, provient de nous.

Alors, libère-toi. Toi.

Libère-toi de tes poids et marche. Ose faire le pas. Un simple pas. Et tu verras, tout ira bien. Le monde n’est pas si mauvais. Il est seulement rempli de gens qui n’osent pas sortir de leur caverne, entêtés à rester dans l’ombre et à se protéger. Et on se le rappelle : c’est d’abord et avant tout d’eux-mêmes qu’ils se protègent.

Alors, Lumière, je m’adresse à toi : remplis le cœur des gens. Montre-leur ce qu’est la réelle liberté, celle qui ouvre le cœur et fait rayonner l’être. Inonde-les. Baigne-les. Soigne-les. Et c’est en toi qu’ils découvriront leur réelle protection. En l’amour. L’amour de soi.

** Écrit le 2024-03-01, Rennes, Bretagne **

Patricia Archambault, M. Erg.