« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent. »

« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent. », Le Petit Prince
Quand j’étais petite, j’aimais faire des activités sportives… nager, jouer aux poches, à la marelle, au billard, à la tag, à la cachette. Et bien entendu, comme Québécoise, jouer au hockey, au baseball, au football américain avec mon père, attraper des insectes avec mon filet et pêcher.
Quand j’étais petite, j’aimais faire du bricolage, des dessins, décorer ma chambre avec mes « œuvres ». J’aimais me déguiser et décorer ma maison, lorsque c’était l’Halloween, Noël, la Saint-Valentin, Pâques, bref toutes les occasions étaient bonnes.
Quand j’étais petite, j’étais gourmande et rapidement, je savais que je préférais la saveur chocolat à celle vanille. Je n’aimais pas manger du poisson parce que j’avais peur de m’étouffer avec les arrêtes.
Quand j’étais petite, je collectionnais des roches, des bouts de verre ramassés en Gaspésie qui avaient été érodés avec le temps (j’aimais penser que c’était des pierres précieuses), des collants, des bibelots, et je passais du temps à bien les classer et les organiser.
Quand j’étais petite, j’étais très attachée à mes choses, car elles étaient une extension de moi, donc les perdre, c’était synonyme de perdre une partie de moi.
Quand j’étais petite, j’aimais tous les animaux, les regarder, les observer, les appréhender. Mais surtout les chats et les dauphins qui m’apportaient tant d’émerveillement !
Quand j’étais petite, j’avais ma compagnie de bracelets organisés par couleurs, grosseurs, types, formes avec un cahier de vente. Et je vendais mes bracelets à mes amis, aux enseignants et aux éducatrices. J’avais ma première business à 9 ans.
Quand j’étais petite, j’aimais « tricher », mais hey, des douces tricheries : lorsque ma mère nous permettait de se baigner tout nu à minuit lorsqu’on avait trop chaud dans la maison, lorsqu’elle nous permettait de ne pas se laver lorsqu’on passait un weekend au chalet (car oui, je n’aimais pas me laver !), lorsque mon père nous faisait dépasser l’heure du coucher habituel lorsque ma mère travaillait.
Quand j’étais petite, j’aimais regarder mes parents avoir du plaisir, lors de leur vin fromage et leurs réunions entre amis, et mettre de la musique qu’ils aimaient pour les voir s’éclater de rire, danser et chanter.
Quand j’étais petite, j’aimais entrer dans l’univers de ma sœur et y croire de toutes mes forces, car quand bien même que je savais que c’était faux, j’aimais y croire.
Quand j’étais petite, j’aimais faire les choses toute seule, par moi-même. On ne me donnait pas un poisson, on m’apprenait à pêcher. Très tôt, dès bébé, pour manger, puis dans tout le reste. Je me nourrissais de faire les choses de manière autonome pour apprendre et comprendre. J’étais curieuse d’absolument tout.
Quand j’étais petite, j’aimais observer les gens. Comment ils bougeaient. Comment ils parlaient. Comment ils s’exprimaient. Comment leur intonation de voix et leurs mimiques changeaient dépendamment de l’émotion qui était véhiculé. J’en étais fascinée.
C’est mon enfant intérieur ça mes chers. Mon essence même. Ma vérité la plus pure. Celle que j’incarne aujourd’hui même, avec l’expérience, les apprentissages et la sagesse !
En vieillissant, il nous arrive par contre des périodes de notre vie qu’on se déconnecte complètement de notre enfant intérieur. Par obligation. Par urgence. Par pression sociale. Par les « je dois » et « il faut ». Et là on vit de l’insatisfaction au quotidien, une perte de motivation, une perte d’énergie, un sentiment de manque, de vide, du malheur… Pour être passée par là, c’est terrible, car on se perd.
Et pourtant la reconnexion à votre enfant intérieur, c’est primordial pour être heureux et être en réelle connexion et compréhension de vous-même et de vos enfants.
Comment comprendre votre enfant si vous n’êtes plus en connexion avec votre propre enfant intérieur ? Plutôt difficile n’est-ce pas… vous ne parlez pas le même langage.
Et vous votre enfant intérieur à vous, il est comment ?
D’ailleurs, chères mamans, le programme ArteMiss voit le jour et grâce au soutien de mamans de cœur que j’aime tant. Je vous le présenterai prochainement !!
Le graphisme est en création…
  • La cible ? Se reconnecter avec la femme que vous êtes chères mamans (et bien entendu, votre enfant intérieur!) ET développer toutes les connaissances neurodéveloppementales pour optimiser votre rôle de maman pour votre enfant !
Écrivez-moi pour toute question mes chères !
Patricia Archambault, M. Erg.